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avec Miss Nylon et Miss Eva
LA PETITE ENCYCLOPEDIE SUR L’ART
DE PORTER LE BAS NYLON
Le bas nylon des nuls aux experts
Ils l’ont dit !
Certains personnages célèbres ont parfois une dose d’humour selon les circonstances. Ils peuvent être entrés dans l’histoire pour une raison ou pour une autre, mais on ne le connaît pas spécialement comme des humoristes confirmés.
Bette Davis (1908 – 1989)
Elle a dit à propos de Joan Crawford, sa rivale au cinéma mais qui se détestaient cordialement :
– Elle a couché avec tous les acteurs de sexe mâle de la Metro Goldwyn Mayer, à l’exception de Lassie.
Bernard Le Bouyer de Fontenelle (1657 – 1757)
A une dame qui lui demandait quel était ce fameux fauteuil académique dont elle avait entendu parler :
– Madame, c’est un lit de repos où le bel esprit sommeille.
Salvador Dali (1904 – 1989)
En voyage aux USA, il erncontre Barbara Streisand qui lui dit qu’elle l’admirait beaucoup.
– Moi aussi, répondit-il.
– Vous m’admirez ? s’étonna-t-elle.
– Je ne parle pas de vous, madame, mais de moi.
Mary Wilson Little (1866 – 1957)
Femme de lettres américaine, elle affirma :
– Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent.
Gioachino Rossini (1792 – 1868)
Il déclara avoir pleuré deux fois dans sa vie, une fois en entendant le Requiem de Mozart, l’autre sur un bateau en voyant le maître d’hôtel laisser tomber une poularde aux truffes dans le lac Léman.
James Joyce (1882 – 1941)
Photos de l’histoire
Soldats américains amputés suite à des blessures de guerre, 1918, Walter Reed hôpital à Washington.
Lavinia Warren (1841 – 1919), célèbre lilliputienne artiste de cirque chez Barnum. Elle commença pourtant sa carrière comme institutrice. Elle fut mariée deux fois et vint en Europe. Elle était très à l’aise financièrement et célèbre aux USA.
Source Galica, BNP, Wikipédia, DP,
Disques sous la loupe
Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.
Johnny Kidd & The Pirates – LP France 1970
C’est assez triste que l’un des plus grands chanteurs des sixties anglaises n’ait jamais eu un album de son vivant. Johnny Kidd (1935 – 1966) est surtout remémoré pour « Shakin’ All Over » no1 en Angleterre en 1960, un des rares authentiques classiques du rock anglais. Si des débuts le classent dans le rock and roll, la suite de sa carrière et ses enregistrements font de lui un des premiers à s’intéresser au rhythm and blues américain et à le diffuser à travers ses enregistrements dans ses singles suivants. Très bon arrangeur, il sut aussi s’entourer de musiciens de première main au sein de ses Pirates. On retrouve dans ses diverses formations des musiciens qui s’illustreront avec les Tornados, les New Animals, Deep Purple, sans oublier l’un des grands guitaristes anglais, Mick Green.
Après sa mort accidentelle en 1966, les choses stagnèrent pendant quatre ans. Un Français de nom de Georges Collanges et passionné de rock and roll prit l’initiative de faire éditer par Odéon un album de compilation qui contient quelques unes des perles du chanteur. Il fut publié en 1970 et reste le premier du genre. Il regroupe un large éventail des diverses périodes de sa carrière. Les ventes furent honorables et une deuxième compilation vit le jour l’année suivante avec d’autres titres inédits en France.
Comme dirait Bashung . « Remets-moi Johnny Kidd! ».
Artiste : Johnny Kidd
Titre : Memorial Album
Genre : British rock, rhythm and blues
Label : Odéon
No Catalogue : 2C062-04422
Pays : France 1970
Meilleure enchère sur Ebay 110 euros.
Note: Cet album de compilation a été réédité en 1974 avec la même référence sous l’appellation Vol.6 Les Pionniers Du Rock, pochette différente.
Une perle de l’album
Shakin’ All Over
Absolument immortel…
I Can Tell
Linda Lu
Let’s Talk About Us
Hungry For Love
I’ll Never Get Over You
So What
Please Don’t Bring Me Down
Send For That Girl
Whole Lotta Woman
I Wonder
Shop Around
I Want That
Dr. Feelgood
Restless
Shaking All Over ’65
Documents Johnny Kidd, titres intéressants ne figurant pas sur le LP
Feelin’
I Just Want to Make Love To You
Collectors d’un peu partout
Sauterelles 45 tours Italie
Sauterelles – Columbia, Italie, publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 212 euros.
Bon nombre d’artistes anglophones ou autres tentèrent leur chance en Italie avec des chansons interprétées dans la langue nationale, parfois même avec un succès certain. Cela n’échappa pas aux artistes suisses qui tentèrent aussi leur chance. Ici nous retrouvons les Sauterelles, qui malgré leur nom viennent de la partie germanophone. On les considéra un peu comme les Beatles suisses et il furent très populaires sur le plan national. Ce n’était pas un groupe qui se contentait de reprendre des titres piqués aux autres, mais une partie de leur répertoire est fait d’originaux et de titres chantés en anglais, jamais en allemand. Sur ce single ils chantent en italien deux de leurs titres originaux. Cette publication qui n’a pas vraiment eu d’impact en Italie et de ce fait plutôt rare et sans doute recherchée en priorité par les fans suisses, mais pas que. Récemment ils étaient encore actifs en concert.
Aiuto Va Sempre Male
Il Quinto Non Lo Paghi
Documents
Reportage les Sauterelles à Liverpool en 2017
Et bien sûr un Beatles medley, Liverpool c’est fait pour !
Des chanteurs ou chanteuses qui ne font pas vraiment partie de mes préférés, je ne peux pas dire que je les déteste, mais je ne les écoute pas souvent. Mais voilà certaines de leurs chansons ont un charme auquel je ne peux résister et que je considère comme du travail bien fait…
Serge Lama – Les Ports De L’Atlantique
Serge Lama – Les Glycines
Visites au musée du Boss
Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…
Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…
The Mindbenders – Don’t Cry No More
The Dynamites – Don’t Leave Me Behind
The Dynamites – Too Late
The Yardbirds – Glimpses
Ces disques ne font pas partie de ceux que j’ai le plus écoutés. Néanmoins ils ont à un moment ou à un autre tournés sur la platine, et ceci plus d’une fois. Ils sont d’agréables souvenirs qui peuvent de temps en temps remonter à la surface.
The Shadows – Driftin’
The Sunlights – Saturday Night
Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.
Lords Of The New Church – Livin’ On Livin’
Dans le fatras de la production phonographique, il y a des millions de chansons dont seule une petite partie émerge des profondeurs. C’est un peu la même chose que l’iceberg dont vous voyez le sommet hors de l’eau. Même chez les artistes très connus, il y a les succès et la part qui reste plus ou moins dans l’ombre. D’autres artistes n’ont jamais accédé à la notoriété, mais parfois on trouve dans leur démarche, de très intéressantes petites pépites. Ils se peut aussi qu’elles furent des succès dans une autre partie du monde, mais restent plutôt inconnues chez nous. Elles ne demandent qu’à briller de tous leurs feux. C’est un peu le principe de cette rubrique, exhumer ces chansons qui méritent une peu plus que de rester au fond de la cave. Sans distinction de style, artistes connus ou inconnus, ils n’ont pas échappé, un jour ou l’autre, à ma curiosité. Assez pour que je m’en rappelle encore aujourd’hui.
Chapitre 15
The Freaks Of Nature (Belfast Gypsies) – People! Let’s Freak Out (UK 1966)
Charles Dickens – In The City (UK 1965)
Ivans Meads – The Sins Of A Family (UK 1965)
The Bo Street Runners – Tell Me (UK 1964)
avec Mick Fleetwood futur Mac
Chris Farlowe – Don’t Just Look At Me (UK 1966)
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Gerry & The Pacemakers – You’ll Never Walk Alone (1963)
Classics IV – Spooky (1968)
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Seule apparition discographique en France de cette éphémère formation qui vit passer brièvement le futur soliste et fondateur de Black Sabbath Tony Iommi, mais qui n’apparait pas dans les enregistrements. Ici, une recette souvent utilisée, on reprend une chanson qui a eu du succès, comme le « Telstar » des Tornados monstre succès en 1962, pour en faire une version dans un autre style. Pour eux, cela suscita une certaine curiosité sans pour autant leur apporter un tube. Il est vrai que la magnificence de leur unique album sorti la même année éclipse ce single qui est malgré tout un collector qui attire quelques fans. Il en va autrement pour l’album qui peut atteindre des sommes dix fois plus élevées.
France 1969 – Velvett Fogg – Pye 45 PV. 15310. Meilleure enchère sur Ebay, 68 euros.
Telstar ’69
Owed To The Dip
La pop en version étrangère
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente. Voici une sélection de trois chansons d’artistes anglophones interprétés dans une langue plus ou moins exotique. Pour ceux qui voudraient entendre la version originale, un clic sur Youtube apportera la réponse.
Sans suite logique
I Put a Spell on You, version originale Screamin’ Jay Hawkins, 1956
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Version en italien par Caterina Caselli (via la version de Alan Price Set), 1966
Teddy Bear, version originale Elvis Presley, 1957
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Version en danois par Bamses Wenner, 1975
Apache, instrumental 1ère version enregistrée, Bert Weedom, 1960
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Version en anglais par par Sonny James, 1961
Cinq très belles reprises…
Mardi Gras – Girl I’ Ve Got News For You (The Birdwatchers)
Blonde On Blonde – No Sleep Blues (The Incredible String Band)
The Beatles – Slow Down (Larry Williams)
Herb Alpert & the Tijuana Brass – A Taste of Honey (Billy Dee Williams)
Cream – Spoonful (Howlin’ Wolf)