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avec Miss Nylon et Miss Eva

LA PETITE ENCYCLOPEDIE SUR L’ART

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En passant

Dimanche en quelques manches de printemps (5)

Deux musiques pour débuter plutôt western

Frankie Laine – Mule Train

Dean Martin – Five Card Stud

CHANSONS
MONUMENTS

Chansons qui ont un brin d’éternité

Ghost Riders In The Sky

Pour rester un peu dans le style western, voici une chanson peut se classer dans le même style. La version originale et vocale de 1948 suscita de nombreuses reprises, elle fut reprise par les Compagnons De La Chanson en version française à leurs débuts. Elle resurgit en 1960 via une version instrumentale avec bruitages par le groupe américains les Ramrods, groupe qui avait la particularité d’avoir une fille à la batterie. Ce fut un succès des deux côtés de l’Atlantique. Il incita de nombreuses formations à en faire une version instrumentale à la Shadows. Depuis le chanson figure dans de nombreux répertoires, il en existe près de 500 versions, tant en vocal qu’en instrumental. Une reprise vocale par Johnny Cash fut no 2 aux USA en 1979.

Version originale,  Bob Geddins’ Cavaliers, 1948

La reprise de Ramrods, 1960

On les entend jamais

Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…

Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques.

Obscurités anglaises sixties…

Warm Sounds – Birds And Bees (1967)

The Gibsons – City Life (1967)

Unit Four Plus Two – Rainy Day (1966)

Joyce’s Angels – Flowers For My Friends (1967)

Jackie Trent – It’s All In The Way You Look At Life (1965)

Oscar Clandot

Strictement Folk Americain X

Le folk américain est un joyeux mélange de tous les styles de musiques folkloriques importés par ceux qui firent la conquête du pays. Il est principalement d’obédience anglo-saxonne, mais nul doute que les baladins qui firent son histoire n’étaient pas insensibles à des musiques venues d’ailleurs et les incorporèrent à leur manière dans les chansons. Certains airs peuvent remonter à l’époque médiévale, tandis que d’autres furent composés par des folkeux anonymes. Il arriva que des airs traditionnels connaissent un revival via des arrangements modernes. Des chansons comme « J’entends Siffler Le Train » ou « Le Pénitencier » viennent des cette tradition folk américaine. J’ai choisi des interprétations qui avoisinent un style proche de la tradition.

Mississippi John Hurt – Short’nin’ Bread
Une chanson de folk qui appartient autant au répertoire des Blancs que des Noirs. Les origines de cette chanson sont obscures, mais peut-être elle vit le jour dans les plantations de coton où les Noirs étaient pour le moins exploités.

Pernell Roberts – Lily Of The West
Un air folk immensément connu aux USA, probablement dérivé d’une chanson celtique et remise dans le contexte de la conquête de l’ouest. Il en existe de nombreuses versions un peu remaniées à toutes les sauces. Il est préférable d’avoir une belle voix pour l’interpréter, comme ici dans un style western.

Willie Brown – Make Me A Pallet On The Floor
Chanson probablement originaire de New Orleans à la fin du 19ème siècle. Ironiquement elle signifie que l’on a pas toujours un lit pour dormir, mais que parfois une palette posée parterre peut vous épargner la dureté du sol. Ici, c’est plutôt une version tournée en blues.

Jim Eanes – Log Cabin In The Lane
Chanson en bluegrass, mais qui existe en un tas de versions avec des paroles diverses. En bref, dans toutes les versions, elle signifie que selon les personnes et les situations, un rien peut faire un semblant de bonheur, comme dans cette version une petite cabane quand la maison où vous habitiez est en ruine, en attendant un éventuel meilleur.

Beverly Smith & Carl JonesCharming Beauty Bright
Chanson du 19ème siècle racontant une histoire d’amour malheureux. Elle appartient plutôt à la tradition blanche du folk américain.

Partis rejoindre les étoiles

Mike Pinder (1941 – 2024)

Membre fondateur et clavier des Moody Blues jusqu’en 1978. C’était le dernier survivant de la formation originale.

Go Now (1964)

My Song (1971)

Brian Gregg (1939 – 2024)

Bassiste, il fut un membre des Pirates de Johnny Kidd, c’est lui qui joue de la basse dans « Shakin’ All Over ». En 1963, il succède à Heinz au sein des Tornados. Il fit aussi partie des Knack, un seul disque en 1965.

The Tornados – Chattanooga Choo Choo (1963)

The Pack – Things Bring Me Down (1965)

Chan Romero (1941 – 2024)

Il fut le créateur du célèbre « Hippy Hippy Shake », un hit plus tard pour les Swinging Blue Jeans, le titre fut également repris par les Beatles à leurs débuts.

Hippy Hippy Shake (1959)

My little Ruby Down (1959)

Larry Page (1936 – 2024)

Producteur légendaire, il débuta comme chanteur de rock and roll en 1957. Mais c’est comme producteur et manager qu’il devient célèbre. Il s’occupa notamment des Kinks et des Troggs, et bien d’autres plus ou moins obscurs. Il fut le fondateur et propriétaire des labels Page One et Penny Parthing, qui publia sous sa houlette des disques à succès. Ce fut l’un des producteurs anglais les plus incontournables.

Start Movin’ (1957)

Big Blon’ Baby (1959)

En passant

Bas nylons et paroles quatrième

Ils l’ont dit !

Certains personnages célèbres ont parfois une dose d’humour selon les circonstances. Ils peuvent être entrés dans l’histoire pour une raison ou pour une autre, mais on ne le connaît pas spécialement comme des humoristes confirmés.

Bette Davis (1908 – 1989)

Elle a dit à propos de Joan Crawford, sa rivale au cinéma mais qui se détestaient cordialement :
– Elle a couché avec tous les acteurs de sexe mâle de la Metro Goldwyn Mayer, à l’exception de Lassie.

Bernard Le Bouyer de Fontenelle (1657 – 1757)

A une dame qui lui demandait quel était ce fameux fauteuil académique dont elle avait entendu parler :
– Madame, c’est un lit de repos où le bel esprit sommeille.

Salvador Dali (1904 – 1989)

En voyage aux USA, il erncontre Barbara Streisand qui lui dit qu’elle l’admirait beaucoup.
– Moi aussi, répondit-il.
– Vous m’admirez ? s’étonna-t-elle.
– Je ne parle pas de vous, madame, mais de moi.

Mary Wilson Little  (1866 – 1957)

Femme de lettres américaine, elle affirma :
– Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent.

Gioachino Rossini (1792 – 1868)

Il déclara avoir pleuré deux fois dans sa vie, une fois en entendant le Requiem de Mozart, l’autre sur un bateau en voyant le maître d’hôtel laisser tomber une poularde aux truffes dans le lac Léman.

James Joyce (1882 – 1941)

Il a dit à propos des hommes :
– Ils sont tous enragés pour entrer là d’où ils sont sortis.

Photos de l’histoire

Soldats américains amputés suite à des blessures de guerre, 1918, Walter Reed hôpital à Washington.

Lavinia Warren (1841 – 1919), célèbre lilliputienne artiste de cirque chez Barnum. Elle commença pourtant sa carrière comme institutrice. Elle fut mariée deux fois et vint en Europe. Elle était très à l’aise financièrement et célèbre aux USA.

Source Galica, BNP, Wikipédia, DP,

En passant

Inventaire musical à la Prévert (187)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales diverses, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

Johnny Kidd & The Pirates – LP France 1970

C’est assez triste que l’un des plus grands chanteurs des sixties anglaises n’ait jamais eu un album de son vivant. Johnny Kidd (1935 – 1966) est surtout remémoré pour « Shakin’ All Over » no1 en Angleterre en 1960, un des rares authentiques classiques du rock anglais. Si des débuts le classent dans le rock and roll, la suite de sa carrière et ses enregistrements font de lui un des premiers à s’intéresser au rhythm and blues américain et à le diffuser à travers ses enregistrements dans ses singles suivants. Très bon arrangeur, il sut aussi s’entourer de musiciens de première main au sein de ses Pirates. On retrouve dans ses diverses formations des musiciens qui s’illustreront avec les Tornados, les New Animals, Deep Purple, sans oublier l’un des grands guitaristes anglais, Mick Green.
Après sa mort accidentelle en 1966, les choses stagnèrent pendant quatre ans. Un Français de nom de Georges Collanges et passionné de rock and roll prit l’initiative de faire éditer par Odéon un album de compilation qui contient quelques unes des perles du chanteur. Il fut publié en 1970 et reste le premier du genre. Il regroupe un large éventail des diverses périodes de sa carrière. Les ventes furent honorables et une deuxième compilation vit le jour l’année suivante avec d’autres titres inédits en France.
Comme dirait Bashung . « Remets-moi Johnny Kidd! ».

Artiste : Johnny Kidd
Titre : Memorial Album
Genre : British rock, rhythm and blues
Label : Odéon
No Catalogue : 2C062-04422
Pays : France 1970
Meilleure enchère sur Ebay 110 euros.
Note: Cet album de compilation a été réédité en 1974 avec la même référence sous l’appellation Vol.6 Les Pionniers Du Rock, pochette différente.

Shakin’ All Over

Documents Johnny Kidd, titres intéressants ne figurant pas sur le LP

Collectors d’un peu partout

Sauterelles 45 tours Italie

Sauterelles – Columbia, Italie, publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 212 euros.

Bon nombre d’artistes anglophones ou autres tentèrent leur chance en Italie avec des chansons interprétées dans la langue nationale, parfois même avec un succès certain. Cela n’échappa pas aux artistes suisses qui tentèrent aussi leur chance. Ici nous retrouvons les Sauterelles, qui malgré leur nom viennent de la partie germanophone. On les considéra un peu comme les Beatles suisses et il furent très populaires sur le plan national. Ce n’était pas un groupe qui se contentait de reprendre des titres piqués aux autres, mais une partie de leur répertoire est fait d’originaux et de titres chantés en anglais, jamais en allemand. Sur ce single ils chantent en italien deux de leurs titres originaux. Cette publication qui n’a pas vraiment eu d’impact en Italie et de ce fait plutôt rare et sans doute recherchée en priorité par les fans suisses, mais pas que. Récemment ils étaient encore actifs en concert.

Documents

Reportage les Sauterelles à Liverpool en 2017

Et bien sûr un Beatles medley, Liverpool c’est fait pour !

Serge Lama – Les Ports De L’Atlantique

Serge Lama – Les Glycines

Visites au musée du Boss

Au cours de ma vie je ne sais pas combien j’ai écouté de disques, probablement des millions. Dans ce kaléidoscope, certains ne firent que passer, d’autres se manifestèrent de manière plus accrocheuse. Et puis il y a ceux que je peux mettre dans mon musée. En voici des exemples, et comme en musique je n’ai jamais été sectaire, on peut y trouver des trucs qui peuvent sembler bizarres. Mais voilà, je les ai tous adorés et même les adore encore…

Quatre qui figurent sans aucun doute parmi mes records d’écoute…

The Mindbenders – Don’t Cry No More

The Dynamites – Don’t Leave Me Behind

Dans une future pièce du musée encore en construction, ces chansons y figureront probablement. Je ne les ai pas encore suffisamment écoutées, elles sont de découverte plus ou moins récente et ne font pas partie de mes 20 premières années d’écoutes, mais je suis sûr que je les écouterai encore dans dix ans.

Lords Of The New Church – Livin’ On Livin’